Il y a plus de 60 ans, dans un ouvrage non relié, on pouvait lire :
" Otez de nos moyennes de vie, depuis, deux siècles, les progrès qui tiennent au sauvetage des enfants. Restera ceci : quand nos lois et coutumes se sont faites, deux générations, les pères et les fils, vivaient ensembles, se succédaient dans les travaux et la possession des biens.
Aujourd'hui ( avec soixante ans de vie ) elles sont trois. Nous y avons mal pourvu. Les vieillards, trop nombreux pour rester honorés, sont harassés par le travail, ou ruinés par le repos d'un monde qui change. Les hommes faits sont surchargés de besogne, les jeunes, retardés dans l'accès au travail, s'inquiètent de l'avenir.
Une rente viagère, dont la valeur d'achat serait bien garantie, répondrait mieux que la possession d'un capital au besoin des vieillards. Elle leur permettrait de laisser les places libres à temps. L'héritage, si effrité déjà, serait réduit à tout ce qui n'est pas un moyen de profit. Peut-être, par contre, les grands-parents, rendus aux loisirs, pourraient-ils prendre plus de part à l'éducation des enfants ?. Ces solutions heureuses,adoptées par tous les particuliers intelligents, est-ce une utopie que de vouloir les substituer aux coutumes vétustes, aux brodequins trop étroits dont la vie même, en s'étendant, a fait une torture inutile ?."
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Préjugés : " La peine punit le délit "
" Les crimes restent châtiés par le bagne et la mort, mais les peines corporelles pour délits sont abolies ; la prison même s'est attiédie et capitonnée : elle n'inflige pas au coupable plus de fatigue ou de douleurs que le service militaire.
Un caissier, un scribe, beaucoup d'ouvriers seraient plus à l'aise en prison qu'à leur métier.
Quelques années de captivité donneraient aux pauvres le produit d'un grand vol, des années de bon temps ou l'aisance des vieux jours. Ce n'est pas le châtiment qui les retient. C'est la vertu.
C'est aussi la crainte du châtiment réel : la déchéance. Ni confiance, ni crédit, ni poignée de main, ni bonnes paroles. Être renié par les siens après avoir été ahuri par la police, la justice ou la publicité, c'est un châtiment dur. ..."
( extraits tirés du livre de Jean Prévost LES CARACTERES ) Editions Albin Michel
Dépôt légal 4ème trimestre 1948, N° d'Edition : 785.- N° d'Impression : 1625
Pas de nom de l'auteur
Achevé d'Imprimer le 30 Novembre 1948 par Emmanuel Grevin et Fils A Lagny-sur-Marne
http://zen-fiatlux.blogspot.com
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr
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Communiqué sur Public Sénat
" Jean-Luc Bennahmias, chef de file du Modem dans le Sud-Est aux européennes, élu dimanche, a démenti vendredi toute intention d'entrer dans le gouvernement, y voyant "une volonté de déstabilisation" à l'égard de lui-même et du MoDem.
"Il y a une volonté de déstabilisation mais cela ne me déstabilise pas. (...) Je crois à la nécessité d'un Mouvement Démocrate dans ce pays et nous devons continuer à le construire", a déclaré le journaliste, ancien secrétaire national des Verts et cofondateur du MoDem en 2007.
"Mon adhésion comme co-fondateur du Mouvement Démocrate remonte à l'ambition de construire une alternative à l'Etat UMP et la présidence de M.Sarkozy", ajoute-t-il dans un communiqué.
M. Bennahmias dit avoir "lu dans le Canard Enchaîné" que l'on parlait de lui à l'Elysée. "En ce qui me concerne, j'ai été prévenu mardi matin par une journaliste du Parisien. J'ai quand même été un peu surpris et j'ai décidé de ne rien répondre et d'attendre afin de voir comment cela se passerait du côté de l'Elysée et des journalistes. Voilà, ça suffit".
Il a répété ce qu'il dit avoir déjà déclaré: "je ne participerai pas à un gouvernement dirigé par M. Fillon et présidé par M. Sarkozy. Ma réponse est toujours la même".
Des supputations diverses circulent dans le monde politique parisien sur les personnalités du centre et de gauche qui pourraient être attirées dans le gouvernement à l'occasion d'un remaniement à la suite du succès de l'UMP aux européennes."
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