vendredi 3 juillet 2009

Les vacances de JMA - L'Emprunt - Crédits Conso...

Dans son iTv de ce matin 3 juillet, sur RTL : «Le futur emprunt, obligatoire ou pas? 03/07 »
Par
Jean-Michel Aphatie le 3 juillet 2009, 10:23 - Lien permanent

...« Au vrai, elle se termine en beauté. Par exemple, on apprend par des indiscrétions indiscrètes que le débat se poursuit au sein du gouvernement, parmi les députés, à propos de l’emprunt. Obligatoire ou pas? Que l’on pose la question, qu’on se la pose, me paraît déjà extravagant. Que l’impôt soit obligatoire, ça, on le comprend, on l’admet, on le paye. L’impôt, c’est ce qui matérialise la qualité de citoyen. Chacun, ainsi, participe à l’oeuvre commune et témoigne de sa solidarité. Mais l’emprunt, c’est autre chose. Je prête mon argent si je veux. Et si je ne veux pas, je ne le prête pas. Il y a quand même un minimum de liberté, non? ».
et de conclure,

« Ce débat, en réalité, dissimule autre chose. La perte des repères et des principes, occultés par l’angoisse que procure la situation financière de l’Etat à ceux qui la connaissent de l’intérieur. Les contraintes engendrées par la multiplication et la profondeur des déficits sont tellement importantes que les gestionnaires des finances publiques agissent et réagissent comme des personnes aux abois, ou prises a piège, ce qui est au fond la même chose. Ce débat sur l’obligation est un indice, et nous avons tort de négliger les indices. Comme toujours, nous avons tous sous les yeux. Et comme souvent, nous sommes aveugles. »
Article complet à lire sur le blog de Jean-Michel Aphatie-RTL
http://blogs.rtl.fr/aphatie/
A vous lire monsieur Aphatie et à entendre en aparté des personnalités politiques, nos dirigeants politiques sont en plein désarroi devant la situation économique, financière et sociale du pays. La crise est loin d'être terminée et, sera-t-elle jugulée sans réformer profondément notre système financier et sans règlementer les spéculations tous azimuts ?.
Les avis divergent déjà entre nos deux Assemblées sur l'emprunt national :
*Gilles Carrez, rapporteur Général de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
« lepoint.fr : L'emprunt Sarkozy ne va-t-il pas justement creuser encore un peu plus la dette ?

*G. C. : Non. Je milite pour qu'il soit logé à l'intérieur de nos dépenses actuelles. Il ne saurait être question de dette supplémentaire. Les dépenses de fonctionnement doivent être redéployées vers des dépenses d'investissement. » .

Jean Arthuis, Président de la commission des finances au Sénat déclare dans les Echos:
« Le futur emprunt national ne doit pas être "un geste de communication politique" et n'aura de sens que si les Français y souscrivent à des "conditions avantageuses pour l'Etat", ... "le recours à l'emprunt", l'Agence France Trésor "le pratique tous les jours pour prendre en charge les déficits publics", qui devraient dépasser 7% du PIB en 2009...."
Jugeant ce déficit "plus que préoccupant", le sénateur a aussi fait état d'un "emballement de la dette publique". "Imaginez que demain il y ait une pression à la hausse sur les taux d'intérêt, ceci mangerait les marges de manoeuvre du budget", a-t-il averti... »

Crédits à la consommation....Le Sénat a trouvé une nouvelle porte de sortie...! " Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez."
« Les opérations de crédit à la consommation ont fait l'objet, depuis 1987, de directives successives destinées à établir un cadre communautaire et à instituer des règles communes de protection des consommateurs.
En dépit de ces textes, il ressort de différents rapports présentés par la Commission, et des consultations qu'elle a menées, que de grandes disparités subsistent entre les législations nationales dans le domaine du crédit accordé aux personnes physiques, en général, et du crédit à la consommation, en particulier. Les écarts auraient même été creusés par l'adoption, lors de la transposition en droit interne, de dispositifs nationaux plus exigeants que les textes communautaires eux-mêmes. Les États membres ont en effet souhaité aller au-delà des règles européennes pour protéger davantage leurs consommateurs, ainsi qu'ils y étaient autorisés. Il en résulte des distorsions de concurrence qui pénalisent tant l'activité des prêteurs que l'accès au crédit des consommateurs, dans un contexte d'inégale protection des parties.
En conséquence, la Commission propose, par le texte soumis à notre examen, de refondre le dispositif d'ensemble. Cette réécriture a aussi pour intérêt de tenir compte de l'évolution, au cours des vingt dernières années, de la notion même de « crédit à la consommation », devenu, selon ses termes, « le lubrifiant de la vie économique ». Celui-ci prend désormais des formes multiples : il est offert aux consommateurs à travers de nombreux instruments financiers et l'on estime à plus de 500 milliards d'euros le montant des encours de crédits à travers les quinze États membres de l'Union européenne, soit plus de 7 % de leur produit intérieur brut total. Ce volume croît chaque année d'environ 7 %, ce qui pose, d'une part, la question de la sécurité du prêteur, d'autre part, celle de la protection des consommateurs. Globalement, 65 % des ménages disposeraient d'un crédit à la consommation et 30 % environ d'une autorisation de découvert bancaire... » Site du Sénat
http://zen-fiatlux.blogspot.fr Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

5 commentaires:

Boursicoteur a dit…

" PARIS (Reuters) - L'investissement a chuté de 63% en volume en France au premier semestre, par rapport à la même période de 2008, selon une étude publiée par le cabinet conseil Cushman & Wakefield.

Cette baisse dissimule toutefois une légère inflexion entre le premier et le deuxième trimestre, puisque les volumes investis sur les trois premiers mois de l'année avaient dégringolé de 73% sur un an à 1,2 milliard d'euros.

Sur l'ensemble du semestre, les investissements ont représenté 2,6 milliards d'euros...."
Boursorama
Boursicoteur

Anonyme a dit…

Sur (Bondy autrment) " Retour sur la vente de 34.000 logements d'ICADE
Avec la vente de 34000 logement d’ICADE et le projet de scission de Dexia la Caisse des Dépôts toujours aux ordres vend les bijoux de famille."

Icade va se refaire une santé sur le dos des collectivités locales et territoriales après avoir contribué à faire grimper les prix de l'immobilier ?.

Selon Le Figaro patrimoine :

" La foncière va céder son parc résidentiel pour 2 milliards d'euros."

" Amorcé en décembre, le processus de vente du pôle logements d'Icade, filiale foncière de la Caisse des dépôts (CDC), entre dans sa phase finale. La société a confirmé mercredi qu'elle était entrée en négociations exclusives avec un consortium réunissant une vingtaine de bailleurs sociaux franciliens et emmené par la Société nationale immobilière (SNI), filiale HLM de la CDC. Icade se donne un an pour concrétiser cette cession, qui porte sur 26 034 logements situés en Ile-de-France, représentant 81 % de son portefeuille résidentiel hors logements détenus en copropriété. "

"
D'un montant de 2 milliards d'euros, il s'agit de la plus grande vente de logements jamais réalisée en France. Encore soumise à l'approbation des organes de tutelle des acquéreurs, la cession serait conclue à un prix moyen de 1 186 euros le mètre carré, correspondant à une décote de 12,6 % par rapport à la valeur d'expertise arrêtée au 31 décembre 2008."
??????????

" Parallèlement à cette vente en bloc, Icade a déjà cédé 1 225 logements au premier trimestre et va solder le reste de son parc résidentiel au fil de l'eau. 6 647 logements d'une valeur de 414 millions d'euros seront apportés à des structures communes constituées avec la SNI qui en sera gestionnaire, Icade restant majoritaire. Et 1 745 logements en copropriété évalués 191 millions d'euros seront progressivement vendus."


" Flexibilité financière "

" Après avoir cédé ses activités d'administration de biens et de facilities management, Icade se repositionne ainsi clairement sur l'immobilier tertiaire. «Le produit de ces cessions va nous donner une flexibilité financière unique» , indique Serge Grzybowski, PDG d'Icade. Sur les 2 milliards, la foncière, qui est une société d'investissement immobilier cotée, devra distribuer à ses actionnaires 50 % de la plus-value dégagée, environ 300 millions d'euros, soit 6 euros au moins par action. Une manne que la CDC, qui détient 61,6 % d'Icade, n'aura aucun mal à réinvestir."

" Icade compte de son côté profiter du réajustement en cours dans l'immobilier tertiaire pour acquérir des portefeuilles d'immeubles de bureaux, des centres commerciaux ou des cliniques. Mais aussi se désendetter."

Anonyme a dit…

Zen, il faut lire l'article complet sur http bondy autrement :

" Avec la vente de 34000 logement d’ICADE et le projet de scission de Dexia la Caisse des Dépôts toujours aux ordres vend les bijoux de famille.

Deux nouvelles, apparemment sans lien entre-elles ont été publiées ces derniers jours dans la presse spécialisée : décryptage."


" L’affaire ICADE :

Le 11 décembre, le conseil d’administration de cette société foncière a donné mandat à son PDG, Serge Grzybowski, de céder la totalité de son “pôle logement” - soit 34 000 habitations - à “un ou plusieurs investisseurs, notamment sociaux”. Cette opération porte sur près de 40 % du patrimoine d’Icade qui reste l’un des rares investisseurs institutionnels à détenir de l’immobilier résidentiel.

On appréciera le « notamment sociaux » surtout quand on lit, par ailleurs, que « le montant que pourrait atteindre une telle vente n’a pas été précisé, mais le groupe envisagerait de se baser sur des valeurs d’expertise. » in « La Tribune.fr » du 15.12.2008 (ICI)

Première question : Ces « valeurs d’expertise » correspondront elles à ce que peuvent payer des bailleurs sociaux ?? Dans le cas contraire, qui achètera ?

Deuxième question : Quand bien même des bailleurs sociaux se porteraient acquéreurs, nous nous trouverions devant un magnifique « effet d’annonce ». En effet, on nous annoncera alors que le parc de logements sociaux de la petite couronne c’est accru de 34.000 logements alors que pas un seul n’aura été construit puisqu’il s’agira d’un simple transfert de propriété !!

Plusieurs élus de la région parisienne ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ont adressé un lettre à Christine Boutin. Il s’agit de Marie-Hélène Amiable, François Asensi, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard, Marie-George Buffet, Jacqueline Fraysse, Pierre Gosnat et Roland Muzeau.

“Les signataires dénoncent l’ambition purement spéculative de cette opération qui aggraverait, en outre, la gestion déjà aléatoire de ces logements construits après guerre avec des fonds publics”, indique leur communiqué.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit et ces camarades communistes, tous élus de la petite couronne où se trouvent ces logements, ont raison : pourquoi ?
Cette vente, si elle se réalise, sera une bonne nouvelle pour les actionnaires d’Icade, qui vont percevoir au moins 50 % de la plus-value dégagée, sous forme de dividendes, en vertu du statut des Sociétés d’investissement immobilier cotée (SIIC), adopté par Icade depuis le 1er janvier 2007.

Qu’est-ce qu’une SIIC ? SIIC signifie « Société d’Investissement Immobilier Cotée ». Il s’agit avant tout d’une société foncière qui doit son nom à son régime fiscal particulier, inspiré des Reits américains tout comme de leurs homologues belges,( les Sicafi), ou néerlandaises, les FBI)."

la suite de cet article est passionnante

Anonyme a dit…

Crédit conso et endettement des citoyens, n'était-ce pas l'objectif de Nicolas Sarkozy, il y a encore 18 mois ?.

Voilà comment on a entretenu pendant 30 ans et on entretien, encore aujourd'hui, une croissance artificielle qui ne fait qu'appauvrir les plus pauvres et qui engraisse les banquiers et l'Etat sur leur dos.

Le déclin a été accéléré par la crise et par la casse économique et sociale de la politique Sarkozyste-Umpiste qui a ruiné la France et son peuple en 2 ans. Comme si ce n'était pas assez, ils s'attaquent désormais à notre justice, certe elle n'est pas parfaite, juste acceptable "humainement".

Joyeuses rentrées ! a dit…

La rentrée des vacances se fera-t-elle dans les tracas financiers pour de nombreux français ?. Nos parlementaires ne seront bien sûr pas touchés, eux qui ont accepté sans broncher que le gouvernement pille les livrets de leurs électeurs... Affaire à suivre

Et pendant ce temps là, la loi sur les crédits à la consommation piétine depuis 20 ans, les banques nous plument de plus en plus...!.

Lu sur un relevé de compte d'une grande banque qui a bien profité des subsides de l'Etat, du contribuable :

" En cas d'utilisation de votre découvert autorisé, le taux qui vous sera appliqué pour le calcul des intérêts s'établit à 18,70 % "

A compter du 01 juillet 2009
"( Taux effectif global 20,56 % équivalent au Taux journalier de 0,0512 % )"
-------------------
A compter du 01 Août 2009, les particuliers détenteurs de
d'un livret A ou bleu, d'un Codevi, d'un livret durable, ils verront le taux de rémunération passer à 1,25 %/an ( soit 191 €uros d'intérêts pour un placement de 15 300 €uro sur un an - placement maximum autorisé sur le livret A !)

Rappel du taux du livret A :
Janvier 2009 : Taux 4 % ...
Août 2009 : Taux 1,25 %...
Un cadeau de Bercy parait-il ?.
Jusqu'où ira le cynisme de nos élites politiques ?

Joyeuses rentrées !