mercredi 26 janvier 2011

13 mars 2011 - 300 ans que BOILEAU nous a quitté, vous avez vu les hommes changés ?

Sur LCI, le 2 février 2006, à la question de Jean François Rabilloud :
Est-ce qu’il faut selon vous d’abord défendre la liberté d’expression ou alors s’interdire de caricaturer tout ce qui concerne l’Islam ?
Réponse de Nicolas Sarkozy : Non, à l’évidence il faut défende la liberté d’expression et à tout prendre, je préfère l’excès de caricature à l’excès de censure. Et puis je me permets de vous dire monsieur Rabilloud que s’agissant de la caricature, je crois être bon client....»
" Original et bien d'autres montages et caricatures " : http://roots73.free.fr/sarkoshow.htm
Sans oublier http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/ 

Nicolas BOILEAU aurait-il eu sa place dans le Recueil des Célébrations nationales 2011, ?.

Le 13 mars 2011, on célèbrera les 300 ans de la disparition de Nicolas Boileau-Despréaux. Dans sa Satire I, il critique vertement les moeurs de la bourgeoisie : « ...le mérite et l'esprit ne sont plus à la mode » écrit-il. Dans la satire VI, il enfonce le clou en affirmant que « ce ne sont plus les vices et l'injustice qui rendent intenable le séjour dans la Capitale, mais un fracas infernal et de perpétuels encombrements ». Dans « Les embarras de Paris », à en croire Boileau, le Paris du XVIIème siècle n'aurait rien à envier aux « embouteillages » d'aujourd'hui.!


Et pourtant, ni vélocipèdes, ni voitures, ni tramway ....!


Extraits « Les embarras de Paris » Nicolas Boileau :
« En quelque endroit que j'aille, il faut fendre la presse
D'un peuple d'importuns qui fourmillent sans cesse.
.....
Dans le même embarras se vient embarrasser
Vingt carrosses bientôt arrivent à la file
Y sont en moins de rien suivis de plus de mille ;
Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux
Conduit en cet endroit un grand troupeau de boeufs ;
Chacun prétend passer ; l'un mugit, l'autre jure ;

Des mulets en sonnant augmentent le murmure ;
Aussitôt, cent chevayx dans la foule appelés
De l'embarras qui croît ferment les défilé
...........
Ne sachant plus tantôt à quel saint me vouer,
Je me mets au hasard de me faire rouer,
Je saute vingt ruisseaux, j'esquive et je me pousse :
Guénaud sur son cheval en passant m'éclabousse ;
Et n'osant plus paraître en l'état où je suis,
Sans songer où je vais, je me sauve où je puis. »

Deux petites dernières sur la folie universelle, Satires Morales :
IV ..." Chacun se croit très sage dans sa manie et taxe de folie son voisin !."

VIII ..." C'est l'âne , témoin des folies humaines, qui conclut :
 " Ma foi, non plus que nous, l'homme n'est qu'une bête "
Pour mettre un terme à cet étalage de connaissance,
les quelques vers puisés dans la " Défense de la critique " de la Satire IX,
" tombent à pic " :
.........
En vain, contre le Cid un ministre se ligue ;
Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue :
L'Académie en corps a beau le censurer,
Le public révolté s'obstine à l'admirer.
.......... "http://zen-fiatlux.blogspot.com
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

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