dimanche 23 octobre 2011

17 Etats, 17 langues, 17 politique économique, budgétaire et sociale et une monnaie unique...?.


Mesdames, messieurs, politiques, conseillers et experts, vous qui possédez la science de la finance internationale, pourquoi vous obstinez-vous à faire croire aux citoyens des 17 pays de la zone euro que vous êtes en voie de trouver une solution pour sauver, aujourd'hui, la Grèce et, demain l'Italie, le Portugal, l'Espagne, la France, la Belgique etc... ?. Construire une tour de Babel à 17, c'est une aberration babylonienne et chromosomique !. L'europe fédérale à 17 ou à 27 restera un mythe du libéralisme débridé. Pas simple de parler d'une seule voix dans une zone euro de 17 langues, il suffit de constater les subtilités du langage dans chacune de ces langues !.La question est de savoir si les centaines d'interprètes mobilisés par les institutions européennes se mettent-ils toujours au diapason ?.

En dehors du décodage et de la compréhension, c'est la logique économique et monétaire qui devrait remettre en cause la pensée unique de la France. Dans un édito du Monde de septembre 2011, il était écrit ceci : « Le premier plan de sauvetage de la Grèce, 110 milliards d'euros adossés à un fonds de stabilisation de 750 milliards créé en mai 2010, est déjà parti en fumée. Un second plan, de 158 milliards, a été bâti en juillet [et est déjà insuffisant], pour tenter de nouveau d'éviter la faillite d'un membre de la zone euro, en musclant le dispositif de solidarité financière entre les dix sept Etats qui partagent la monnaie européenne...»...

Quand on a un dette publique d'au moins + 160 % de son PIB et un déficit annuel de 7 % qui ne va pas s'arrêter là, la Grèce ne sera jamais solvable. Annuler la moitié de sa dette, ça ne servirait à rien
disent certains experts praticiens du « hair cut ».

Oser affirmer qu'il y a une solution immédiate et durable pour sauver la monnaie unique dans la zone euro, c'est une supercherie et une faute politique très grave. « On ne nous dit pas tout !». Combien de jours et de mois, nos dirigeants de la zone euro vont-ils encore voiler l'évidence, pour cause d'élection ou autre convenance personnelle ?. La situation des Etats de la zone euro est insoutenable « pourquoi, et bien je vais vous le dire », comme le disent si bien certains porte-voix de l'UMP ? :

Une Zone Euro composée de 17 Etats, avec 17 émetteurs de dettes souveraines inégales, avec 17 taux d'intérêts différents, allant de 2% pour l'Allemagne à 20 % pour la Grèce, avec 17 politiques budgétaires contrastées, avec 17 régimes sociaux incompatibles, comment ne pas éviter une catastrophe économique et sociale, même si ces Etats continuent à imposer des contraintes financières drastiques aux citoyens de la zone euro ?. Qui peut dire comment ça va finir, en coup d'Etat, en mouvement de rue, en printemps dans la zone euro, si les17 Etats poursuivent leurs empilements de dettes en conservant une monnaie unique qui ne repose que sur des antinomies financières et sociales ?.

Il faut avoir le courage politique de reconnaître que la monnaie unique, l'euro creuse les déficits et les dettes souveraines des Etats de la zone euro. Il faut admettre que l'euro a vécu !.

1 commentaire:

alain Février a dit…

Le Gouvernement sacrifie l'avenir au présent, il ne se soucie guère des conséquences désastreuses de a politique extérieure et intérieure...

http://zen-fiatlux.blogspot.com/2011/10/le-gouvernement-sacrifie-lavenir-au.html

« En 1979, Monsieur Haroun Tazieff estimait :

« qu'un développement du programme géothermique permettrait, d'ici vingt à vingt-cinq années, de chauffer toute la France en créant plusieurs milliers d'emplois».

Cette parenthèse est offerte à Marc Laffineur, pour son idée "géniale", "la journée du drapeau" !. Faut bien justifier son nouveau titre aux anciens combattants, pourquoi ne remet-il pas en service la loterie "les geules cassées" ?.