dimanche 25 novembre 2012

Récession pour le peuple - Gabegie d'argent public - Qui détruit la croissance...?.


 

http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ12110010C

Question crible thématique n° 0010C de M. Éric Bocquet (Nord – CRC), publiée dans le JO Sénat du 09/11/2012 - page 4445

Concerne le thème : La Dépense Publique

« ...Le rapport Peylet sur la mise en œuvre du Plan Campus, qui vient d'être rendu à Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, met en effet clairement en évidence que le choix de recourir, en matière de construction universitaire, à la formule des partenariats public-privé s'avère indûment coûteux sur la durée et, de fait, assez peu concluant.

Après le scandale de la construction de l'hôpital sud-francilien, les opérations parfois hasardeuses menées pour le centre des archives diplomatiques, celles des services des affaires étrangères, l'annonce du coût exorbitant de la construction du futur « Pentagone à la française », ou du nouveau palais de justice de Paris, la découverte du train fantôme des loyers que devra payer la SNCF aux propriétaires constructeurs des nouvelles lignes TGV, nous avons là une nouvelle démonstration du caractère particulièrement discutable du recours aux PPP pour la réalisation de projets d'équipement, nationaux ou locaux.

«... M. Éric Bocquet. Monsieur le ministre, quelles mesures comptez-vous prendre pour que les contrats de partenariat public-privé soient plus rigoureusement encadrés qu'ils ne le sont aujourd'hui, pour que leurs surcoûts soient mis en question et que les concessionnaires soient sommés de les expliquer, pour que les collectivités territoriales et l'État renoncent progressivement recourir à cette formule coûteuse de financement d'investissements utiles ?...» Lire la suite sur le lien en début de commentaire



Tocqueville Magazine

Le FLASH

LUNDI 19 NOVEMBRE 2012

ANGELA MERKEL DETRUIT LA CROISSANCE


Le titre de ce flash peut surprendre et c'est pourtant bien la triste vérité. Il s'agit en plus de la croissance mondiale. En effet, dans l'économie mondialisée que nous connaissons tous sont solidaires par l'interpénétration des échanges. La Chine jouit d'un taux de croissance à faire des jaloux et, cependant, elle le trouve faiblard : elle l'impute à la croissance européenne désespérément plate. Les USA souffrent aussi ce qui entraîne des répercutions ailleurs.
Les faits les plus récents sont cruels et têtus. En Europe du sud principalement, les peuples gémissent sous des cures d'austérité qui leur sont imposées par la force. Grèce, Italie, Espagne, Portugal sont dans la danse. Dans ces pays, la police réprime sans ménagement les émeutes inévitables ce qui aggrave le désespoir des populations.
Le point commun de ces gouvernements est de se référer à l'Europe et c'est là que l'on rencontre Angela Merkel. Elle n'est certes pas seule à la manœuvre, mais le poids économique de l'Allemagne est tel que son influence est prépondérante.
Indépendamment de leur cruauté, ces politiques ont des effets parfaitement négatifs et cumulatifs. L'économie se contracte et appelle alors encore plus de mesures contraignantes. Les jeunes talentueux vont chercher fortune ailleurs pour échapper à un chômage important. Les riches émigrent ; les agents immobiliers londoniens se félicitent de la venue de riches investisseurs grecs. La désastreuse panne de croissance en Europe trouve dans ces politiques une large part de son explication.
POURQUOI ET COMMENT ?
Pourquoi et comment cette austérité a-t-elle été imposée contre toute logique ?
On rencontre tout de suite un aspect idéologique où la Grèce a joué un rôle majeur. Sa défaillance éventuelle menaçait l'euro. Or cette monnaie, dont personne n'a réellement besoin, est considérée par les eurocrates comme une pièce essentielle de leur projet. Il a donc été décidé de déverser les sommes nécessaires pour sauver et la Grèce et l'euro : nul ne peut calculer honnêtement le nombre de milliards déversés dans ce trou sans fond. En outre, il est probable que l'euro ne sera pas sauvé.

Cet argent a été volé aux contribuables européens ou a été empruntés sur les marchés. A tous égards, il est enlevé aux entrepreneurs et restreint leurs possibilités d'embaucher et d'investir. En toile de fond, apparaît l'idéologie européenne. Pour les europhiles, cette Europe qui n'en finit pas de se bâtir serait la fin suprême pour un continent de 500 millions d'habitants alors qu'en fait elle porte en elle les germes de son déclin.

Par une pente naturelle elle devient de plus en plus une machine à cash pour la mafia des eurocrates dont la richesse est proverbiale ; comme dans  toute grande unité bureaucratique, le maintien et l'accroissement de cette richesse devient une préoccupation majeure qui ne sera jamais avouée. Le poids financier est insupportable par les impôts nécessaires et il est accompagné de réglementations mouvantes et incertaines : l'incertitude juridique qui est imposée à tout le continent est un facteur de ruine !

ET ANGELA MERKEL

Il reste à comprendre, si possible, pourquoi Angela Merkel s'est engagée dans cette voie sans issue pour le continent. Comme toujours dans les démocraties falsifiées que nous connaissons, il y a un méli-mélo. Aux intérêts bassement électoralistes, s'ajoute le poids des idéologies. Il peut y avoir aussi de l'ignorance.
La sagesse des nations est bien commode : le pire des aveugles est celui qui ne veut pas voir et le pire des sourds est celui qui ne veut pas entendre.
Michel de Poncins
http://zen-fiatlux.blogspot.fr/2012/11/a-nos-dirigeants-politiques-de-tous.html 

Aucun commentaire: