mardi 25 juin 2013

Exception Culturelle, un mensonge ?.L'absorption de la SEM Energie AA par la SARA m'interpelle ?. Il y a 35 ans, la crise !


Conseil municipal du lundi 24 juin 2013
Les journaux locaux Ouest-France et Courrier de l'Ouest ont relevé cet appel du pied de lundi soir :
« C’est tout à votre honneur de ne pas avoir instrumentalisé le rapport du médiateur de la Ville » a répondu Frédéric Béatse, le maire d'Angers, au tout nouveau UDI, Laurent Gérault.

J'ai quitté la salle à du CM à 19h50, après les nouveaux rythmes scolaires, paragraphes 1°) et 2°) !.

Plateaux des capucins

Au conseil municipal de ce lundi soir, le 24 juin 2013, à l'ordre du jour, j'avais noté à la page 111 paragraphes  64°), 65°) et 66°)

DIRECTION GENERALE
Rapporteur : Frédéric BEATSE [n'est-il pas président de la Soclova]

64°) Rapport d'absorption de la Société d'Economie Mixte (SEM) Energie Angers Agglomération par la Société d'Aménagement de la Région d'Angers (SARA) par voie de transmission universelle de patrimoine. (DEL-2013-347)

65°) Projet de modification des statuts de la Société d'Aménagement de la Région d'Angers (SARA). (DEL-2013-348)

66°) Conseil de Communauté d'Angers Loire Métropole - Répartition de sièges pour 2014 suite à modification de poérimètre. (DEL-2013-349)


Pour reprendre le titre d'un article du Monde du 20 juin 1978 : " Les élus reprennent en main les sociétés d'économie mixte "

"Les élus reprennent en main les sociétés d'économie mixte de construction, d'aménagement et de rénovation. M. Maurice Ligot, maire de Cholet et depuis U.D.F. du Maine-et-Loire, vient d'être élu président de la Fédération nationale des SEM. "

[...] " Alliant la souplesse d'une entreprise privée à la sécurité des organismes publics, les SEM se sont développées parallèlement au grand mouvement d'équipement du pays. Elles ont été l'instrument, le bras séculier, de grands organismes publics, comme la Caisse des dépôts, ou privés, comme la Banque de Paris et des Pays-Bas.

Mais la belle époque est finie. La crise immobilière a frappé de plein fouet certaines SEM de construction qui avaient investi sans discernement, comptant sur la pénurie pour écouler n'importe quels stocks. La contestation de l'urbanisme répétitif et de la rénovation-bulldozer ébranle d'autre part la belle assurance des aménageurs "urbanocrates". Les élus qui avaient accordé leur caution financière aux SEM, même privées, bien contents de se retrancher derrière les techniciens pour aménager leur ville, ont été "découverts".

La reprise en main de la fédération des SEM par les élus, oubliant pour l'occasion leurs différences politiques est la ligne d'une lucidité un peu tardive. N'ayant pas su, ou pas voulu, exercer pleinement  leurs responsabilités et leur contrôle quand il était temps. Ils vont maintenant gérer la crise." [...] LE MONDE, page 38 du 20 juin 1978.

[ La situation actuelle ressemble étrangement à celle d'il y a 35 ans. Il ne manque plus qu'une crise monétaire et une augmentation des taux d'intérêts pour mettre à mal les liquidités de la ville d'Angers et des autres collectivités locales. ]


Le magazine "Le Point" classe ANGERS au 3ème rang des villes les mieux gérées de FRANCE ?. Ah bon !, ça n'a pas l'air de surprendre nos élus !. Les tours de passe-passe dans l'interprétation et la présentation des bilans, les ratios retenus par ALM-Mairie et SEM, si l'on y ajoute les garanties d'emprunts pour les bailleurs sociaux, l'addition est très élevée !. Les Berges de Maine n'étant pas financées, les chantiers ralentis des bureaux de la gare SNCF et d'ailleurs, les autres projets retardés pèseront sur les prochains exercices.  

 Manif de soutien à Nicolas devant le Palais de Justices d'Angers, 18 H
Prolongement de cette manif de soutien et des anti-mariage pour tous devant la mairie 19H30



Tocqueville Magazine
LE FLASH

LE MENSONGE DE L'EXCEPTION CULTURELLE

La culture est un terme imprécis qui autorise tous les amalgames et toutes les supercheries. En témoigne le régime des intermittents du spectacle qui par son poids scandaleux empêche les gens de se cultiver librement. Aujourd'hui le terme occupe le centre de l'actualité. Le président Hollande s'appuie sur une supposée exception culturelle française pour peser dans une négociation de libre-échange entre les USA et la CEE.
Il est clair que toute satisfaction totale ou partielle obtenue par la France devra être payée ailleurs.

LES RAISONS INVOQUEES

Le prétexte principal invoqué est que les biens culturels ne seraient pas des marchandises comme les autres. Avec une emphase suspecte un discours pourra affirmer, dans le flou général, que la culture n’est pas une marchandise. Nous allons heurter les très nombreux cavaliers de l'étatisme hostiles par définition au jeu du marché libre. Nous ne voyons aucune différence de nature entre des biens dits culturels et d'autres biens. Livres, disques, chansons, peintures sont des marchandises qui doivent subir l'offre et la demande dans le jeu d'un marché le plus libre possible.
Le prétexte apparaît vite tel qu'il est dans la réalité comme une motivation pour ajuster les impôts. Les biens supposés culturels souffrent ou bénéficient de politiques fiscales ajustées. Avidement il existe des réglementations diverses et variées enchaînant la culture au char de l’État, le tout dans l'odeur coutumière et pestilentielle d'usine à gaz. De nombreuses subventions réservées aux camarades complètent le dispositif. L'exception culturelle est une vraie chimère qui montre ainsi son vrai visage.

LE MINISTERE DE LA CULTURE

C'est alors que l'analyse dévoile un de ces célèbres mammouths qui ruinent la France : un ministère complet. Il a des ramifications dans les régions, départements, collectivités, firmes culturelles, etc. Latéralement d'autres ministères s'intéressent à la culture.
Le luxe tapageur de la rue de Valois est connu avec les salles à manger de direction, les parlottes et les fêtes adjacentes qui s'y succèdent.
Le tout se passe sous l’œil attentif de l'Europe et de l'immense Onucratie. Nous nous trouvons devant un pouvoir totalitaire mondial doté de moyens gigantesques et agissant dans vrai contrôle. L'effet de ruine est garanti. Surtout hélas, sous prétexte de culture, les idéologies les plus meurtrières de notre époque sont répandues sans résistance.
Dans ce contexte, le mensonge ridicule de l'exception culturelle est une péripétie sans importance. Il permet de dévoiler l'un des nombreux dangers du pouvoir totalitaire mondial en formation accélérée.

MICHEL de PONCINS
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