samedi 10 mai 2014

Pas facile la solitude présidentielle, surtout quand vos "amis-ennemis" politiques et leur entourage en profitent, un max !



Après s'être fait brûler la politesse par Merkel,
il veut brûler les étapes en oubliant son peuple,
Attention ça brûle, à force de brûler d'impatience,
De jouer avec le feu, ça ne peut pas faire long feu !.

A quoi je songe, moi président,
Quand tout va mal, tous contre moi ?.
A quoi j'aspire, moi impuissant,
Quand tout échoue, et sème l'effroi ?.

A mes mensonges par omission,
Que j'ai caché durant deux ans.
Très mal admise par l'opinion
Ma vie privée l'a mise à cran.

J'ai brûlé les étapes, reste la fuite en avant,
J'ai donc vite décidé le vote des étrangers.
J'ignore tous les français, j'agis en vrai tyran.
Je suis dans une impasse, totalement isolé.

L'image d'un paradoxe, mon véritable atout.
Mes amis politiques m'ont déjà bien moqué.
Peur de leurs électeurs, ils complotent partout.
Tout me tombe sur la tête, je vais les réveiller.

Je casse les régions, je tape dans le millefeuille
In petto, je détruis les conseils généraux.
Le vote des étrangers, un véritable écueil
Pour le monde politique, ce n'est pas un cadeau.

Notre Victor Hugo sera ma conclusion
Publié à Bruxelles, son pamphlet sarcastique
«Napoléon-l'-Petit», un livre sans concession
Pour une frange d'indécis sur la classe politique.

Zen-fiatlux.blogspot, le 10 mai 2014

Extraits : « Les Châtiments » du Livre III,
chapître II.

« Ah! Tu finiras bien par hurler, misérable!
Encor tout haletant de ton crime exécrable,
Dans ton triomphe abject, si lugubre et si prompt,
Je t'ai saisi. J'ai mis l'écriteau sur ton front ;
Et maintenant la foule accourt, et te bafoue.
Toi, tandis qu'au poteau le châtiment te cloue,
Que le carcan te force à lever le menton,
Tandis que, de ta veste arrachant le bouton,
L'histoire à mes côtés met à nu ton épaule,
Tu dis : je ne sens rien! Et tu nous railles, drôle!
Ton rire sur mon nom gaîment vient écumer ;
Mais je tiens le fer rouge et vois ta chair fumer. »


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